La crise de la Covid-19 a eu un fort impact sur l’économie de ce secteur. Bien que cette crise ne soit pas encore totalement maitrisée, le secteur de l’immobilier aurait repris.
De nombreuses villes comme Lyon, Paris ou Marseille font de plus en plus parler d’elles grâce au dynamisme de leur marché. Pour mieux évaluer ou comprendre la tendance du marché actuel, plusieurs facteurs méritent d’être pris en considération.
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Plan de l'article
Tendance du marché de l’immobilier
Le confinement causé par la pandémie du covid-19 a entrainé une baisse considérable de la demande de l’immobilier car les habitants n’étaient plus autorisés à intégrer de nouveaux logements encore moins se déplacer. Mais depuis le début de l’année 2021, les investisseurs de ce secteur ont fortement relancé cette activité.
En mai 2021 le volume des ventes des logements anciens est monté jusqu’à environ 1 130 000 transactions. Ces chiffres ne sont pas concentrés dans les grandes villes. Des logements qui avaient pour cible les habitants locaux, trouvent aujourd’hui des preneurs qui viennent d’ailleurs. Ce phénomène entraine donc l’accroissement de la population dans les petites et les moyennes villes.
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Une autre tendance immobilière est liée à l’évolution du télétravail. Les gens recherches de plus en plus des résidences secondaires. Cela entraine donc une croissance de ce secteur immobilier.
Évolution des prix
Le marché de l’immobilier malgré la crise, n’a pas connu un effondrement de prix. Ceux-ci ont augmentés surtout pour les logements anciens. Dans certaines villes, l’augmentation est allée jusqu’au double alors que les professionnels de l’immobilier estimaient que les prix de l’immobilier dans les grandes villes allaient connaitre une faible baisse au cours des 3 premiers mois de l’année 2021. Au niveau du volume des transactions, une légère baisse d’environ 0,8% est prévue en 2021.
Avantages qu’offre le marché immobilier actuellement
- L’assouplissement des mesures d’accès aux crédits: le taux d’efforts maximum est passé de 33 à 35 %. La durée maximale nécessaire au remboursement d’un crédit est passée de 25 à 27 ans.
- La baisse des taux d’intérêts dans les banques: dans certaines banques, les taux d’intérêt sont passés de 0,05 à 0,20%. Ces abaissements dureront longtemps selon les analystes.
- La prévision d’une augmentation du PIB 2021: la Banque de France a déclaré que le PIB allait augmenter de 7,4% en 2021. Cette prévision rassure les acteurs du marché immobilier.
- Les dispositifs fiscaux mis en place par le gouvernement: plusieurs dispositifs sont actuellement mis en place par le gouvernement pour faciliter les investissements immobiliers. C’est par exemple le cas du dispositif PANEL, PTZ, etc.
Cela facilite la tâche aux acheteurs. Cependant les experts du secteur restent vigilants face à l’évolution du pouvoir d’achat. Ils souhaitent mesurer les conséquences de ce phénomène sur le marché immobilier. Il est été prévu que le chômage augmentera de 11% en 2021, ce qui aura logiquement un impact sur le pouvoir d’achat.
Dans quelles villes françaises investir ?
Il existe de nombreuses villes où il serait actuellement sage d’investir. Citons en quelques-unes. L’Ile-de-France (l’Isle-Adam, Brie-Comte-Robert, Rambouillet, etc.) et certaines moyennes villes de province (Nantes, Lyon, Strasbourg, etc.). Même si l’activité immobilière a connu une légère baisse à cause de la pandémie, il demeure l’un des secteurs les plus prometteurs.
Les conséquences de la crise sanitaire sur le marché immobilier
La crise sanitaire mondiale a eu des répercussions significatives sur le marché immobilier. En raison du confinement et des restrictions de déplacement, de nombreux projets immobiliers ont été suspendus ou retardés. Les visites de biens ont été limitées voire impossibles pendant un certain temps, ce qui a entraîné une chute du nombre de transactions.
La crise économique qui en découle a engendré une diminution du pouvoir d’achat des ménages et une augmentation du chômage. Ce contexte incertain a provoqué une certaine méfiance chez les investisseurs et acheteurs potentiels. Certains ont préféré reporter leurs projets immobiliers dans l’attente d’une stabilité économique retrouvée.
Les conséquences se font aussi ressentir sur le marché locatif. Avec la hausse du télétravail et la nécessité pour certains secteurs d’adapter leur mode de fonctionnement, beaucoup d’entreprises ont revu leur politique en matière de bureaux et réduisent ainsi leur surface occupée ou cherchent à renégocier leurs loyers à la baisse.
Malgré ces difficultés, certains segments immobiliers résistent mieux que d’autres à cette crise sans précédent. Par exemple, le marché immobilier haut-de-gamme semble moins touché en raison de sa clientèle aisée qui dispose généralement d’un capital important pour investir.
Il est primordial pour les acteurs du secteur immobilier (promoteurs, agents immobiliers) d’adopter une approche flexible face à cette situation exceptionnelle. La digitalisation s’est accélérée avec l’utilisation croissante des visites virtuelles, des signatures électroniques et des plateformes.
Les nouvelles tendances dans le secteur de l’immobilier après la pandémie
Après la pandémie, le secteur de l’immobilier fait face à de nouvelles tendances qui reflètent les évolutions sociétales récentes. Les habitudes et les besoins des consommateurs ont été bouleversés, ce qui se traduit par des modifications dans leurs critères de recherche immobilière.
On note une demande croissante pour des logements offrant un espace extérieur privé. La période de confinement a mis en lumière l’importance d’avoir un jardin ou une terrasse afin de profiter du plein air sans sortir de chez soi. Les maisons individuelles avec jardins sont particulièrement prisées sur le marché.
Le télétravail s’est généralisé durant la crise sanitaire et beaucoup d’entreprises envisagent désormais cette option sur le long terme. Cela a engendré une volonté chez certains travailleurs de rechercher un logement plus spacieux et mieux adapté au travail à domicile. Les critères liés à la qualité du réseau internet ou à l’aménagement d’un bureau sont ainsi intégrés aux attentes des futurs acquéreurs.
Parallèlement, certaines zones géographiques connaissent aussi un regain d’intérêt suite à cette crise mondiale. Effectivement, plusieurs grandes villes ont vu leur attractivité diminuer en raison du contexte sanitaire difficile (manque d’espace extérieur, promiscuité…). De ce fait, de nombreuses personnes optent pour des villes moyennes ou des régions moins urbanisées où il est possible de bénéficier d’un cadre plus agréable tout en restant connectées aux services essentiels.
La prise de conscience écologique est aussi un facteur clé dans le choix d’un bien immobilier. Les acquéreurs sont davantage sensibles à l’efficacité énergétique et aux matériaux durables. Les biens dotés de certifications environnementales ou disposant de systèmes permettant des économies d’énergie sont privilégiés.
Toutes ces nouvelles tendances amènent les acteurs du secteur à repenser leur offre immobilière et leurs stratégies commerciales. Vous devez vous adapter rapidement afin de répondre aux attentes changeantes des consommateurs.